12/04/2022- J. Faguer : Max Weber et l’histoire agraire de l’Antiquité aujourd’hui – séminaire Antiquité et Sciences Sociales


Julien Faguer, membre de 4e année, présentera dans le cadre du séminaire « Antiquités et Sciences Sociales » de l’Université Paris Nanterre (équipe ESPRI-LIMC, ArScAn UMR 7041) et de l’Université Paris-Cité une conférence intitulée Max Weber et l’histoire agraire de l’Antiquité aujourd’hui.
 
Mardi 12 avril 2022 de 10h à 12h (CEST)
Université Paris Nanterre, Bâtiment Weber, salle de séminaire 2

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Présentation du séminaire
Prolongeant une série de conférences qui se sont échelonnées de septembre à décembre 2021, ce séminaire entend poser la question de l’acclimatation et de l’adaptation de théories et concepts modernes venus des Sciences Humaines et Sociales à des situations antiques et étudier de quelle manière ces dernières ont pu alimenter les réflexions d’auteur(e)s de ce domaine. Il souhaite ainsi contribuer à revivifier le dialogue entre l’Antiquité gréco-romaine et les SHS telles que la philosophie, la sociologie, l’anthropologie, la linguistique, l’économie ou la psychologie sociale. Pour ce faire, il propose d’instaurer un dialogue entre des spécialistes de l’Antiquité et la pensée d’auteurs contemporains de ces champs. Ce projet place ainsi les intervenant(e)s hors de leur zone de confort et se veut résolument interdisciplinaire : il leur faut aller lire, avec leur regard d’antiquisants, dans un « autre monde » académique, afin de comprendre comment enrichir en retour leur propre vision de l’antique. Les interventions prendront la forme d’une galerie de portraits consacrés à des auteur(e)s fondamentaux/ales des SHS, dans l’optique de considérer le potentiel surcroit d’intelligibilité qu’apportent, ont apporté ou peuvent apporter leurs travaux à une étude renouvelée et réflexive de l’Antiquité. Les trois prochaines séances s’intéresseront à Max Weber, Michel Foucault et Thomas Laqueur. Elles introduiront ces concepts du point de vue de spécialistes des mondes grec et romain pour se demander si ces outils théoriques permettent d’éclairer les pratiques antiques et de quelle manière.